Santé & travail n° 103
7,50 €

Les entreprises ont perdu de vue qu'il fallait soigner la maintenance. Dans le monde d'avant, prendre soin des machines et des systèmes allait de soi. Ce n’est plus forcément le cas depuis la montée en puissance des logiques gestionnaires et financières. Réduire la maintenance préventive – qui coûte cher car elle immobilise les équipements – permet en effet d'augmenter le taux de rendement global. Tant pis s'il s'agit d'économies de court terme, qui risquent de générer des pannes et réduire la qualité des produits ou des services. Sans parler de conséquences parfois plus graves dans les industries à risque. Tant pis aussi pour les conditions de travail des techniciens de maintenance ou celles des utilisateurs des équipements, qui vont devoir compenser les dysfonctionnements. Pourtant, prendre soin de la maintenance, c’est aussi préserver le travail et ceux qui le font.

Editorial

L'événement

En bref

Actualités

Dossier

  • A force de se recentrer sur leur coeur de métier, de rationaliser les activités périphériques, voire de les sous-traiter, les entreprises ont perdu de

    par François Desriaux Stéphane Vincent
  • La sous-traitance de la maintenance s'accompagne souvent de l'intervention de multiples entreprises et d'un morcellement de l'activité, parfois sur...

    par Corinne Grusenmeyer chercheuse à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
  • Dans le BTP, la prévention des risques liés à la maintenance est censée être prise en charge dès la conception des installations, grâce au dossier d...

    par Frédéric Lavignette
  • Sandro De Gasparo, ergonome et spécialiste de l'économie de la fonctionnalité et de la coopération, considère que ce modèle productif, en privilégiant...

    interview de Sandro De Gasparo,

Actions

  • Issues du monde de l'informatique, les méthodes de travail dites "agiles" séduisent un nombre croissant d'entreprises... au risque de malmener les...

    par Sylvain Girard expert CHSCT au cabinet Syndex

International

  • Vulnérables, les jeunes travailleurs sont surexposés aux risques professionnels. Les former à la prévention constitue donc un enjeu crucial, que l'OIT...

    par Manal Azzi spécialiste technique à l'Organisation internationale du travail (OIT) Cyril Cosme directeur du bureau de l'OIT en France

Profils syndicaux (6)

Histoire

  • A peine entrée en vigueur, la loi de 1898 sur les accidents du travail engendre une affection psychique, la sinistrose : des blessés, une fois guéris...

    par Nathalie Crochepeyre ingénieure d'études au Centre d'histoire judiciaire et membre de l'équipe de recherches en droit social (université de Lille)

Débat

La parole à...