
Améliorer le suivi médical postprofessionnel
Trop peu d'anciens travailleurs ayant été exposés à un ou des agents cancérogènes bénéficient d'une surveillance médicale postprofessionnelle. Les représentants des salariés peuvent tenter d'améliorer le fonctionnement du dispositif.
Les résultats de la dernière enquête Sumer1 n'ont rien de rassurant : en 2010, environ 2,2 millions de salariés étaient exposés en France à au moins un agent classé comme cancérogène "avéré" (1A) ou "supposé" (1B) par l'Union européenne, 600 000 aux fumées cancérogènes de soudure d'éléments métalliques et 250 000 à la radioactivité. Pour l'immense majorité de ces agents cancérogènes (voir "Repères"), il n'existe pas de seuil d'effet, c'est-à-dire de limite au-dessous de laquelle ils ne sont pas cancérogènes. En d'autres termes, tout contact avec l'un d'eux peut entraîner un effet cancérogène. Bien évidemment, la nature du contact, son intensité, sa répétition, sa fréquence conditionnent statistiquement cet effet. La curabilité des cancers est, là encore statistiquement, fonction de la précocité du diagnostic et de la mise en oeuvre du traitement. D'où l'intérêt, dès lors que le risque existe, de pratiquer des examens de dépistage de nature et de fréquence adaptées, afin d'établir un éventuel diagnostic le plus précocement possible.
Liste indicative
En matière d...
- 1.
Enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels, pilotée par le ministère du Travail.
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