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Anticiper les dangers des organisations "agiles"

par Sylvain Girard expert CHSCT au cabinet Syndex / juillet 2018

Issues du monde de l'informatique, les méthodes de travail dites "agiles" séduisent un nombre croissant d'entreprises... au risque de malmener les équipes concernées. Les représentants du personnel doivent donc se mobiliser en amont de leur mise en place.

Les entreprises, publiques ou privées, et les administrations ont connu sur la période 2000-2015 des réorganisations visant à une plus grande efficacité opérationnelle et se traduisant par une réduction des effectifs, une standardisation des tâches et une accélération du rythme de travail. Et ce, au prix d'une dégradation des conditions de travail. Depuis quelques années, elles cherchent à gagner en flexibilité, sans nécessairement passer, cette fois, par des chantiers d'optimisation. Les entreprises ayant des activités de recherche et développement et celles relevant du secteur bancaire ou des assurances sont ainsi de plus en plus nombreuses à adopter une méthode de travail censée les rendre "agiles". Or cette méthode n'est pas sans effet sur les collectifs et les conditions de travail. Dès lors, comment les représentants du personnel au CHSCT (ou, à présent, au comité social et économique, le CSE) peuvent-ils veiller à ce qu'elle ne soit pas délétère pour la santé des salariés concernés ? La première étape consiste à en cerner les risques.

 

Un référentiel pour le travail en mode projet

Rappelons l'origine et les caractéristiques des méthodes dites "agiles". Au début des...

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