
Comment réduire la pénibilité liée au "zéro phyto"
L'abandon des pesticides dans les cimetières parisiens a eu pour conséquence d'augmenter la pénibilité des tâches des cantonniers. L'intervention d'ergonomes a permis de traiter le problème, en aidant agents et encadrement à réorganiser le travail.
Alertée par le classement du glyphosate comme cancérogène probable par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Ville de Paris a décidé d'arrêter dès début 2015 l'utilisation de produits phytosanitaires au sein de tous ses espaces verts, dont les cimetières parisiens. Une mesure d'interdiction qui concerne, depuis janvier 2017, l'ensemble des espaces verts et jardins publics des communes françaises. Cet arrêt des pesticides a supprimé un risque chimique pour les agents. Mais il a entraîné une augmentation de la charge physique de travail pour les adjoints techniques d'entretien des espaces (ATEE), les cantonniers.
"Les équipes étaient conscientes qu'il était préférable pour leur santé d'abandonner l'utilisation de produits phytosanitaires, raconte Perrine Erzepa, ergonome à la Ville de Paris. Les agents ont cependant été en difficulté en raison d'un manque d'anticipation des impacts de cette mesure." Elle et ses collègues assistants de prévention ont réalisé une première intervention ergonomique auprès de deux cimetières, ceux d'Ivry-sur-Seine et de Montmartre, pour mieux comprendre les nouvelles contraintes de travail des cantonniers.
Les contraintes des herbes
...
Nous sommes heureux que vous aimiez nos contenus.
Vous ne possédez pas d'abonnement à Santé & Travail.
Abonnez-vous pour accéder aux contenus numériques.
- Formule intégrale 35€ Je choisis cette formule
- Formule 100% numérique 30€ Je choisis cette formule
Découvrez nos offres à destination des étudiants et des institutions.