Des conteneurs toxiques, une prévention minimale
Lors de leur ouverture, les conteneurs de transport peuvent dégager des gaz toxiques. La prévention de ce risque chimique a récemment fait l'objet de journées de sensibilisation. Mais des mesures plus draconiennes devraient être prises, selon la CGT.
La présence de gaz toxiques dans les conteneurs maritimes deviendrait-elle enfin une préoccupation de santé au travail ? Les deux réunions de sensibilisation organisées par l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), le 14 octobre dernier au Havre, puis la semaine suivante à Marseille, semblent en attester. Initiées en partenariat avec les caisses d'assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) Normandie et Provence-Alpes-Côte d'Azur, sous l'intitulé "Prévenir le risque chimique à l'ouverture des conteneurs", ces journées ont été l'occasion de dresser la liste des différents gaz nocifs potentiellement présents dans les 5 millions de conteneurs transitant annuellement par nos ports.
Deux types d'émanations sont susceptibles d'être à risque, notamment pour les dockers et douaniers, premiers à ouvrir les conteneurs une fois à terre. Les premières résultent de la fumigation opérée sur des denrées alimentaires avant leur transport, afin de les préserver des parasites. Parmi les gaz toxiques observés, on trouve de la phosphine, du bromure de méthyle, de la chloropicrine, de l'acide cyanhydrique et du fluorure de sulfuryle. Le second type d'émanations provient de...
Nous sommes heureux que vous aimiez nos contenus.
Vous ne possédez pas d'abonnement à Santé & Travail.
Abonnez-vous pour accéder aux contenus numériques.
- Formule intégrale 35€ Je choisis cette formule
- Formule 100% numérique 30€ Je choisis cette formule
Découvrez nos offres à destination des étudiants et des institutions.