
La coopération, socle d’une autre dynamique économique
La période actuelle invite à tirer un trait sur le productivisme industriel. Et à y substituer un modèle plus durable fondé sur la reconnaissance du travail vivant, de nature à favoriser l’essor de services immatériels répondant aux besoins citoyens.
La crise sanitaire et ses implications sociales et économiques ont mis en évidence d’une manière particulièrement aiguë la nécessité de penser une transition de notre modèle de développement et de notre rapport au travail, héritages de la période industrielle, vers une dynamique plus soutenable sur les plans de l’environnement, de la santé et de la démocratie. L’impact des activités productives sur la biodiversité s’est retourné contre l’humanité tout entière. La globalisation industrielle et financiarisée a affaibli la capacité des Etats à prévenir puis prendre en charge les effets de la pandémie, en provoquant des difficultés d’accès à des services fondamentaux : la santé, l’alimentation, l’éducation, la mobilité. L’arrêt brutal de l’activité pendant des semaines, conjugué avec l’éclatement concomitant de bulles spéculatives, installe le risque d’une récession sur le long terme, se traduisant par une augmentation du chômage et une aggravation de la précarité. En Europe, et particulièrement en France, la réponse des pouvoirs publics a permis d’absorber en partie le choc du confinement. Mais nous sommes confrontés à un changement d’ordre structurel ; les politiques de relance...
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