
Covid-19 : des marins au bout du rouleau
Durées d’embarquement prolongées jusqu’à l’extrême, quarantaines et autres protocoles sanitaires… Après deux ans de pandémie, les navigants du transport maritime vivent encore des conditions de travail difficilement supportables.
« Trouver un équilibre entre travail à bord et préservation de la santé physique et psychologique des marins. » Telle est l’ambition annoncée le 9 février par la ministre de la Mer, Annick Girardin, lors d’un colloque européen organisé à La Rochelle, dans le cadre de la présidence française de l’Union. Une nécessité pour des navigants exposés au surmenage, à l’anxiété et aux ajournements répétés de relèves d’équipage, qui se sont aggravés depuis deux ans avec le Covid-19.
La ministre a aussi préconisé l’instauration de corridors sanitaires, l’harmonisation des conditions sociales au niveau européen et le respect des durées maximales de navigation. Objectifs ? Trouver une solution aux fermetures de ports ou aux interdictions de débarquer et d’embarquer, encore en vigueur dans certains pays à cause de la crise sanitaire. Et combattre le dumping social qui fait rage, à travers les pavillons de complaisance, dans la navigation au long cours : des marins, protégés par un droit social national, cohabitent avec ceux relevant de conventions internationales, moins favorables et dont l’application n’est pas obligatoire, ou avec ceux régis par les seules règles, minimalistes, de l...
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