
Le défi de la réparation des troubles psychiques
Selon la Sécurité sociale, près de 20 000 affections psychiques ont été reconnues en 2016 en accidents du travail, induisant des arrêts maladie longs et coûteux. Mais le Parlement repousse une proposition de loi visant à mieux les reconnaître en maladies professionnelles.
Transparence. Pour une fois, la direction des Risques professionnels de l'Assurance maladie a mis les pieds dans le plat ! Le 16 janvier, dans son rapport "Santé travail : enjeux & actions", elle a révélé que près de 20 000 affections psychiques avaient été reconnues en 2016 au titre des accidents du travail (AT). Soit 3,2 % du total des AT, contre 1 % en 2011. La progression de ce taux reflète la hausse réelle et continue sur cinq ans des risques psychosociaux (RPS) liés au travail, alors même que le nombre d'accidents du travail d'autre nature baisse, selon la branche des risques professionnels de l'Assurance maladie
Des salariés et des médecins mieux informés
Cette augmentation est aussi le résultat d'une prise de conscience générale, tant du côté des travailleurs que de celui des médecins. Les salariés, mieux informés sur le sujet, sont de plus en plus nombreux à réclamer la reconnaissance de leur affection psychique en maladie professionnelle (MP). Les demandes sont ainsi passées de 200 à 1 100 entre 2012 et 2016 et devraient "avoisiner 1 500" pour l'année 2017, selon le rapport de l'Assurance maladie. En 2011, cette dernière avait émis une lettre-réseau à...
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