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Le flex office, une vague difficile à contenir

par Alexia Eychenne / janvier 2022

Corollaire du télétravail généralisé avec la pandémie, le « sans bureau fixe », mal vécu par de nombreux salariés, gagne du terrain. Syndicalistes et experts alertent sur les effets pathogènes d’une organisation déployée sans réflexion sur les activités de chacun.

Chez Fret SNCF, comme dans beaucoup d’entreprises, la crise sanitaire a généralisé le recours au télétravail. Au point que la filiale ferroviaire a réduit la surface de ses bureaux, à effectifs constants, en déménageant cet été son siège francilien : les locaux comptent désormais moins de postes de travail que d’employés. « Avant, je partageais un espace avec trois collègues, où on s’était aménagé un coin avec une table, un tableau et une machine à café. Et on avait chacun son bureau », décrit Clément1 , l’un des salariés. Rien de tel au nouveau siège où il se rend deux jours par semaine. « Je travaille sur un plateau d’au moins 70 personnes, poursuit-il. Equipé d’un ordinateur portable, chacun s’installe où il peut. Il y a des minicloisons, mais rien de fermé, hormis des espaces pour téléphoner et des salles de réunion en verre, comme des aquariums. »
Axa, Peugeot, BNP Paribas, Framatome, France Télévisions… De plus en plus d’entreprises parient sur le flex office. Une organisation qui combine « l’absence d’un poste et lieu de travail attitré, au profit d’une latitude offerte à chacun de travailler où il veut, avec une mutualisation des postes », explique...

  • 1Le prénom a été modifié.

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