
Fumées de soudage : l’Anses veut plus de protection
Dans un avis du 14 avril dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande aux pouvoirs publics d’adopter des mesures réglementaires de prévention et de réparation du risque cancérogène pour les salariés exposés aux fumées de soudage.
Ajouter les travaux exposant aux fumées de soudage à la liste des procédés cancérogènes établie par le Code du travail : c’est ce que préconise l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publié le 14 avril dernier. Ce serait une avancée pour près de 530 000 travailleurs, soit 2,1 % des salariés français. La métallurgie, la construction, l’installation et la réparation de machines et d’équipements, ou encore la réparation de véhicules sont autant de secteurs d’activité touchés par l’exposition à ces fumées classées cancérogènes en 2017 par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ). « Les soudeurs et les chaudronniers, concernés en premier lieu, ne sont pas les seuls à être exposés à l’inhalation de ces fumées qui peuvent provoquer des cancers broncho-pulmonaires mais aussi du larynx, et dans une moindre mesure de la cavité buccale et du système sino-nasal », précise Dominique Brunet, cheffe de l’unité de l’évaluation des valeurs de référence et des risques des substances chimiques à l’Anses. Ses experts ont en effet documenté l’exposition passive possible pour certains salariés travaillant à proximité de personnes effectuant des opérations de soudage1
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