
Inquiétudes sur la prise de tranquillisants au travail
Les médicaments prescrits pour soulager l’anxiété, le stress ou l’insomnie, parfois suite à un accident du travail, sont aussi susceptibles d’en provoquer. En cause, leurs effets indésirables comme la somnolence ou les troubles cognitifs.
Xanax, Lexomil, Valium… Ils font parfois partie intégrante de la boîte à pharmacie familiale, sans que leurs effets indésirables soient connus. C’est pourtant écrit noir sur blanc dans leur notice : « La conduite et l'utilisation de machines dangereuses sont fortement déconseillées, surtout dans les heures qui suivent la prise du médicament. » Dans certains milieux professionnels, voilà une contre-indication fort problématique. La consommation d’anxiolytiques et somnifères d’une certaine famille, les benzodiazépines, peut causer des accidents du travail à cause des effets secondaires : somnolence pendant la journée, manque de concentration, troubles de l’équilibre susceptibles de provoquer une chute, mais aussi dépendance physique et mentale. Et être victime d’un accident du travail peut inciter le médecin traitant à en prescrire, d’autant plus si celui-ci est grave. En effet, au-delà de l’atteinte physique, le choc psychologique de l’incident est susceptible de provoquer du stress voire de l’anxiété et d’empêcher de dormir.
Un surrisque d’accident lié à une consommation prolongée
Une étude conduite par François-Olivier Baudot, doctorant à l’université Paris-Est Créteil...
Nous sommes heureux que vous aimiez nos contenus.
Vous ne possédez pas d'abonnement à Santé & Travail.
Abonnez-vous pour accéder aux contenus numériques.
- Formule intégrale 35€ Je choisis cette formule
- Formule 100% numérique 30€ Je choisis cette formule
Découvrez nos offres à destination des étudiants et des institutions.