Inspection du travail : fusion des corps et désaccords
L'intégration récente des corps de contrôle des transports et de l'agriculture au sein de l'Inspection du travail suscite chez les agents plus de craintes que d'espoirs sur leurs conditions de travail. Un mauvais procès, selon le ministère du Travail.
La fusion depuis le 1er janvier des corps d'inspection du travail, des transports et de l'agriculture fait débat. Cette unification sous l'égide du ministère du Travail était demandée depuis le début des années 1990 par des syndicats et associations d'inspecteurs du travail, dans le but de limiter l'influence du lobby agricole et des grandes entreprises de transports sur leurs corps d'inspection respectifs. "Nous souhaitions un service unique de l'Inspection du travail reposant sur un seul et même Code du travail", rappelle Sylvie Denoyer, secrétaire de l'Unas-CGT, syndicat majoritaire chez les inspecteurs du travail. Or, pour ces organisations professionnelles, la fusion telle qu'elle se met en place risque au contraire d'entraîner un affaiblissement du contrôle.
Diminution du nombre de postes
Elles estiment notamment que la fusion se traduit par une diminution du nombre global de postes. Ainsi, les postes vacants des inspections de l'agriculture et des transports n'ont pas été transférés au ministère du Travail. La charge de travail va s'en trouver augmentée, alors que les effectifs sont déjà insuffisants pour répondre aux besoins des salariés. Les agents de l...
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