Institutions : du rififi à l'INRS
L'Institut national de recherche et de sécurité est l'objet de tensions à propos de son rôle et de son indépendance dans la recherche en santé au travail. Pouvoirs des partenaires sociaux, reprise en main de la Sécu et du patronat sont au coeur des enjeux.
Ambiance tendue à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Même si chacun, au sein de la direction comme du conseil d'administration, s'emploie à minimiser le malaise, nombre de témoignages confirment que le climat est loin d'être serein. Déjà, il est plutôt rare, dans un organisme paritaire, que la présidence refuse d'en voter le budget. C'est pourtant ce qui s'est produit à l'INRS, le 29 octobre dernier, avec l'abstention des représentants du Medef sur le budget 2008. Et la réunion qui s'est tenue entre les partenaires sociaux, début décembre, a confirmé la dégradation des rapports entre le président Medef-UIMM, Joël Blomet, et le directeur de l'INRS, Jean-Luc Marié. Nous n'avons pu joindre aucun des deux protagonistes, mais des témoignages concordants indiquent que le premier aurait fait état de ses difficultés à travailler avec le second. " Tout le monde a compris qu'il cherchait un appui pour s'en séparer. Mais tous les administrateurs patronaux n'étaient pas d'accord et, pour les syndicats, le renvoi du directeur général n'était pas à l'ordre du jour ", relate un participant.
Seulement, si les symptômes sont avérés, le diagnostic est plus complexe et ne peut...
Nous sommes heureux que vous aimiez nos contenus.
Vous ne possédez pas d'abonnement à Santé & Travail.
Abonnez-vous pour accéder aux contenus numériques.
- Formule intégrale 35€ Je choisis cette formule
- Formule 100% numérique 30€ Je choisis cette formule
Découvrez nos offres à destination des étudiants et des institutions.