L'appel au secours des pompiers du Maine-et-Loire
La dégradation des conditions de travail et du dialogue social dans le service d'incendie et de secours du Maine-et-Loire fragilise le collectif des pompiers. Un suicide survenu l'an dernier accroît le malaise, alors que le CHSCT est empêché de jouer son rôle.
Depuis quelques années, nous vivons un changement radical de politique au sein du Sdis49, dénonce Samuel Dutour (CGT), secrétaire du CHSCT du service départemental d'incendie et de secours du Maine-et-Loire. Il n'y a plus de respect des accords négociés. Toute possibilité de se faire assister par un représentant syndical lors d'un entretien avec la direction a été gommée. Même pour les entretiens préalables à un licenciement. Nous sommes revenus à un autoritarisme qu'on ne connaissait plus." Une absence de dialogue et un manque de latitude qui s'affirment aussi au sein du CHSCT. Débats minutés, droit de vote rogné... "Nous en sommes réduits à une position de consultants", résume amèrement Olivier Garreau, qui y siège pour la CGT. Les deux autres syndicats du Sdis49 - Unsa et Avenir secours (CFE-CGC) - font aussi le constat d'un "dialogue rompu" et d'un "débat plus que verrouillé". Silence, en revanche, du côté du Sdis : ni la direction du service ni le conseil départemental, son principal financeur, n'ont souhaité donner suite à nos demandes d'entretien.
Débat escamoté
Dans ce contexte, la façon dont le suicide d'une jeune recrue en formation, survenu au printemps...
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