Mal-être au travail : une enquête incontestable
Ne pas voir ses efforts récompensés est une source importante de mal-être. C'est l'un des enseignements de l'enquête Samotrace sur la santé mentale au travail, qui démontre de manière indiscutable la nocivité de certaines contraintes professionnelles.
Le doute n'est plus permis. Les tout premiers résultats de l'enquête épidémiologique Samotrace sur la santé mentale au travail confirment le lien entre le mal-être et certains facteurs de risques professionnels. Et, pour la première fois, les données sont établies sur un très large ensemble de secteurs d'activité et de catégories professionnelles, ce qui devrait faire taire les critiques pointant les lacunes des études menées auparavant sur ce sujet. L'observatoire épidémiologique Samotrace a mobilisé 120 médecins du travail dans les régions Centre, Poitou-Charentes et Pays-de-la-Loire. Et ces derniers ont enquêté auprès de 6 000 salariés entre 2006 et 2008.
Au-delà de la variété des secteurs d'activité enquêtés, l'originalité du volet de veille épidémiologique de Samotrace repose sur la double investigation menée sur la santé mentale et sur les facteurs de risques professionnels, et ce auprès d'une même population.
D'une part, la détresse psychique ou le mal-être des salariés ont été mesurés avec un autoquestionnaire, validé scientifiquement : le GHQ-28 (General Health Questionnaire ou questionnaire de santé générale). Ce dernier identifie non seulement des symptômes...
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