Médecine du travail : l'accord introuvable
Les partenaires sociaux n'ont toujours pas trouvé de terrain d'entente sur l'avenir des services de santé au travail. Les questions de la gouvernance et du financement cristallisent les désaccords.
Les négociations patinent. Après cinq rencontres entre syndicats et patronat, les discussions sur la réforme des services de santé au travail (SST), entamées en janvier, risquent fort d'atteindre leur date butoir - " la fin du printemps ", selon le gouvernement - sans aboutir. Même la rencontre restreinte du 13 mai, censée débloquer la négociation, " a été un échec ", estime un participant syndical. Un dernier sursaut n'est pourtant pas à exclure, les partenaires sociaux redoutant de voir le gouvernement décider seul.
Paritarisme strict
A la fin mai, les positions des différents acteurs restaient cependant assez éloignées les unes des autres, entre patronat et syndicats, mais aussi entre syndicats eux-mêmes. Notamment sur la question centrale de la gouvernance. " C'est le point essentiel de la réforme, affirme Bernard Salengro, de la CFE-CGC. De l'importance du pouvoir accordé aux salariés dépend la possibilité d'initier ou d'arrêter les expériences au sein des SST. " Pour ce faire, " il faut un paritarisme strict dans les conseils d'administration [au lieu de la règle actuelle : un tiers de représentants salariés, deux tiers de représentants employeurs, NDLR], avec...
Nous sommes heureux que vous aimiez nos contenus.
Vous ne possédez pas d'abonnement à Santé & Travail.
Abonnez-vous pour accéder aux contenus numériques.
- Formule intégrale 35€ Je choisis cette formule
- Formule 100% numérique 30€ Je choisis cette formule
Découvrez nos offres à destination des étudiants et des institutions.