© NATHANAËL MERGUI / MUTUALITÉ FRANÇAISE
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Mettre le travail en discussion

par Joëlle Maraschin / janvier 2009

Lors des premières Rencontres de Santé & Travail, les acteurs de la prévention ont pointé le manque de pertinence des solutions toutes faites pour traiter des risques psychosociaux. Ils ont affirméla nécessité de donner aux salariés le pouvoir d'agir.

Avec près de 250 participants réunis dans l'auditorium de la Macif, le 15 octobre dernier à Paris, les premières Rencontres de Santé & Travail sur la prévention des risques psychosociaux ont fait salle comble. Un franc succès qui témoigne des attentes tant des acteurs de la santé au travail que des salariés en matière de prévention. Ces derniers sont effectivement désemparés face à la montée des dépressions nerveuses au travail, de la souffrance mentale, voire des suicides. D'autant plus que les réponses apportées pour l'instant par les directions d'entreprise servent davantage à nourrir le marché du stress au travail qu'à éclairer le débat.

On ne compte plus les numéros Verts d'aide psychologique, les cellules d'écoute, les stages de gestion du stress, les observatoires... Ces dispositifs visent à pallier de prétendues difficultés personnelles des salariés, mais ne permettent pas d'identifier les facteurs de risque liés au travail, ni d'agir sur ceux-ci. Comme avec le harcèlement moral, où la désignation d'un pervers narcissique au sein de l'encadrement de proximité a souvent servi à évacuer toute remise en cause de l'organisation du travail. Le triste exemple des suicides en...

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