© Adobe Stock
© Adobe Stock

Le nettoyage en journée ménage les salariés

par Catherine Abou El Khair / avril 2022

Le travail en journée permet d’améliorer le quotidien des agents d’entretien intervenant dans les bureaux. Mais ce mode d’activité peine à s’imposer, malgré l’engagement d’entreprises de propreté et des expériences réussies. Enquête.

Une première mission de 6 h à 8 h 30, une seconde de 12 h à 14 h et une dernière de 17 h à 18 h 30 ; sept heures de transport au total pour se déplacer aux quatre coins de Lyon, sans voiture. Voilà un exemple de journée de travail d’une agente de nettoyage, rémunérée à temps partiel pour une amplitude horaire qui dépasse en réalité les douze heures, telle que décrite par David Saint-Sulpice, secrétaire fédéral CFDT en charge de la propreté. Un cas banal, qui illustre les horaires atypiques pratiqués dans le métier. « Sur les plages horaires qui vont, grosso modo, de 6 h à 9 h, puis de 18 h à 21 h, on fait 97 % de notre activité », reconnaît le président de la Fédération des entreprises de propreté (Fep), Philippe Jouanny, dans un rapport parlementaire sur les femmes de ménage publié en 2020.
Face à ce morcellement des horaires, les appels à la mise en place du travail en journée se sont multipliés. Certains employeurs ont même signé une charte, circulant depuis quelques années, où ils s’engagent à promouvoir et mettre en œuvre une « organisation favorisant le temps de travail en continu des agents de propreté ainsi que la réalisation de la prestation sur la journée ». Certaines...

Nous sommes heureux que vous aimiez nos contenus.
Vous ne possédez pas d'abonnement à Santé & Travail.

Abonnez-vous pour accéder aux contenus numériques.

Découvrez nos offres à destination des étudiants et des institutions.

Abonné-e : Connectez-vous