Polémique sur le risque amiante à la RATP
Les personnels chargés de l'entretien des rames de métro et de RER de la RATP sont exposés à une peinture amiantée, notamment sur la ligne 13. Et ce sans les mesures de prévention adaptées, selon la CGT et un médecin du travail. Ce que conteste la direction.
Lors d'une conférence de presse, le 6 février dernier, la CGT RATP a tiré la sonnette d'alarme sur l'amiante. Il s'agissait en l'occurrence de dénoncer les conditions d'intervention d'agents de l'atelier de maintenance Pleyel sur des trains de la ligne 13 du métro parisien. En cause : une peinture baptisée Insonastic, contenant de 10 % à 20 % d'amiante. Cet isolant thermique et phonique, qui recouvre le dessous des anciens trains, se craquelle avec le temps, exposant les ouvriers chargés de l'entretien des véhicules à l'inhalation de résidus contenant de l'amiante. L'atelier Pleyel n'est pas le seul confronté à cette peinture, qu'on retrouve sur près de 80 % des trains des lignes nos 3, 3 bis, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 et 13 ainsi que sur les rames des RER A et B.
"Faussement rassurants"
D'après la direction de la RATP, il n'y a pas lieu de s'inquiéter : "Sur les matériels roulants, seul de l'amiante confiné ou lié (non dangereux pour la santé des salariés et des voyageurs) reste présent, principalement dans des appareils électriques fermés et dans des enduits et peintures ; il disparaîtra au fur et à mesure du renouvellement du matériel roulant." Et la régie de préciser...
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