© Adobe Stock
© Adobe Stock

Pourquoi le télétravail ne fait pas le plein

par Alexia Eychenne / 01 avril 2021

Malgré les appels des pouvoirs publics à réduire la présence en entreprise quand le travail à distance est possible, les actifs concernés sont moins nombreux qu'en novembre. Aux réticences des managers se conjuguent celles des salariés.

Face à l’envolée de l’épidémie, le gouvernement a beau répéter que le télétravail « reste la règle pour toutes les activités qui le permettent », la consigne peine à s'appliquer. Parmi les actifs concernés, 65 % ont télétravaillé, au moins en partie, en mars contre 70 % en novembre dernier, selon un sondage Harris réalisé pour le ministère du Travail. Lequel admet que « les marges de progression restent importantes », sachant que le milieu professionnel représente 15 % des contaminations au Covid-19 (lorsque leur origine est connue), selon la dernière étude de l’Institut Pasteur.
Un premier frein tiendrait à la culture managériale française marquée par une certaine défiance dans les relations sociales, peu propice au travail à distance. « La situation est contrastée, mais un vivier d'employeurs, les mêmes qu'avant mars 2020, s'illustre par un manque de confiance vis-à-vis du télétravail », observe Jérôme Chemin, secrétaire général adjoint de la CFDT Cadres. « Certaines craintes tiennent à des réflexes du siècle dernier, d'autres sont fondées, notamment de la part des managers de proximité », prévient toutefois le syndicaliste, qui invite à écouter « les réfractaires ». « N...

Nous sommes heureux que vous aimiez nos contenus.
Vous ne possédez pas d'abonnement à Santé & Travail.

Abonnez-vous pour accéder aux contenus numériques.

Découvrez nos offres à destination des étudiants et des institutions.

Abonné-e : Connectez-vous