
Quel suivi médical pour les salariés exposés à la silice ?
La Haute Autorité de santé vient de publier ses recommandations sur la surveillance médico-professionnelle des travailleurs exposés ou ayant été exposés à la silice cristalline. Une première, commentée ici.
Les médecins du travail en ont rêvé, la Haute Autorité de santé (HAS) l’a fait. Les recommandations de bonnes pratiques qu’elle vient de publier, à la demande de la Société française de médecine du travail (SFMT), devraient combler une lacune à propos du suivi médical professionnel et post-professionnel des travailleurs exposés (ou l’ayant été) à la silice cristalline. Désormais, les médecins du travail, notamment, disposeront d’un cadre précis pour mettre en place une surveillance médico-professionnelle tenant compte des connaissances scientifiques et des rapports bénéfices-risques des examens à mettre en œuvre.
Un caractère cancérogène reconnu
La silice cristalline a été classée comme cancérogène1 certain pour l’homme en 1997 par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), classement confirmé en 2012 concernant le cancer du poumon2 . Le caractère cancérogène des travaux exposant à la poussière de silice cristalline alvéolaire issue de procédés de travail n’a été reconnu que dernièrement en Europe par la directive 2017/2398/UE. Cette dernière a été transposée en droit français par un arrêté du 26 octobre 2020...
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