Stress : ce qu'il faut retenir

octobre 2008
  • En situation de stress chronique, la sécrétion excessive et prolongée de cortisol est responsable de l'apparition de manifestations pathologiques, au premier rang desquelles figurent les troubles anxieux dépressifs, les maladies cardiovasculaires et la dégradation des capacités d'apprentissage.
  • Il en va différemment lorsque l'individu exposé à la situation stressante réprime ses émotions et n'exprime pas sa souffrance - lorsqu'il a, comme on dit, appris à "prendre sur soi". Dans ce cas, le corps déclenche bien des réactions de stress, mais le cortisol reste bas : la réponse est déséquilibrée. La souffrance s'exprime alors par des phénomènes douloureux et des maladies du corps, dont les troubles musculo-squelettiques. Ce mode de réaction perturbe l'intégration des événements traumatisants et favorise la survenue d'états de stress post-traumatiques.
  • Enfin, la possibilité de garder un contrôle, même partiel, sur la situation fait reculer les pathologies du stress. En revanche, une amélioration partielle n'a pas d'effet bénéfique si la victime a le sentiment de n'y être pour rien. L'attente inquiète liée à l'absence de pouvoir d'agir a valeur de stress chronique.