
Repérer les cancers professionnels pour mieux les réparer
A Avignon et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, la recherche du lien entre certains cancers et le travail mobilise plusieurs dispositifs. Des actions menées en parallèle mais qui convergent vers une meilleure reconnaissance en maladie professionnelle.
Médecin du travail en service interentreprises à Avignon (Vaucluse), Benoît de Labrusse a commencé à s’intéresser aux cancers professionnels avec l’amiante. « Dans les années 1980, interpellé par la banalisation de son utilisation, j’ai alerté des entreprises, la Sécurité sociale et l’Inspection du travail sur ses dangers », rappelle-t-il. Lorsque son usage a enfin été interdit, en 1997, le praticien a participé au recensement des entreprises l’ayant utilisé, afin de permettre à leurs salariés de bénéficier d’une surveillance médicale post-exposition et de partir en préretraite dans le cadre de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (Acaata). « Mais je voulais aussi rechercher des expositions potentielles chez les personnes atteintes d’un cancer du poumon ou d’un mésothéliome, les principales pathologies liées à l’amiante, explique-t-il. Il fallait donc trouver des lieux où ces cancers étaient diagnostiqués. »
Curriculum laboris
A Avignon, deux structures posent ces diagnostics : le centre hospitalier Henri-Duffaut et l’Institut du cancer Avignon-Provence (Icap), anciennement appelé Sainte-Catherine. Avec Daniel Serin, ex-médecin chef de...
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