
Rififi autour de la gouvernance de la médecine du travail
Le changement des statuts de l’association Présanse, qui représente les services de prévention et de santé au travail, a donné lieu à une correspondance tendue avec les organisations patronales.
« Vous ne prendrez pas notre place. Nous le disons à Présanse très clairement. Toutes les tentatives seront combattues durement. » Ces propos tenus par Eric Chevée, vice-président de la CPME en charge des affaires sociales, font référence au différend opposant actuellement les organisations patronales (Medef, U2P et CPME) et Présanse (ex-Cisme), association qui représente 225 services de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTI). Au cœur du débat : les nouveaux statuts adoptés par l’association le 14 décembre dernier, qui ne tiendraient pas suffisamment compte, selon les syndicats patronaux, du rôle qui leur a été accordé par la loi du 2 août 2021 « pour renforcer la prévention en santé au travail » en matière de pilotage de la médecine du travail.
Rappel à l’ordre
Dans ses nouveaux statuts, Présanse indique pourtant qu’elle « prend en compte les réflexions des partenaires sociaux et de l’Etat », ou encore qu’elle « intervient et travaille les questions d’intérêt et de portée nationale impactant la mise en œuvre de la mission des SPSTI (…) dans le respect des prérogatives des partenaires sociaux ». Rien d’alarmant a priori, donc. Le Medef, U2P et CPME ne...
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