
Le secteur public se met à la médecine du travail
La médecine de prévention dans la fonction publique devrait s'aligner sur la médecine du travail du secteur privé sur plusieurs points, à commencer par son nom. Mais sans que des moyens supplémentaires soient accordés.
La direction générale de l'Administration et de la Fonction publique (DGAFP) a présenté aux organisations syndicales, en juillet, un projet de modification du décret de 1982 relatif à l'hygiène, la sécurité au travail et la prévention médicale dans la fonction publique. Celui-ci acte un changement d'appellation de la médecine de prévention, qui deviendra la "médecine du travail", avec la mission de préserver la santé des quelque cinq millions de fonctionnaires et contractuels. Le texte ne définit pas comme auparavant un nombre minimal de médecins en fonction des effectifs, mais envisage d'apprécier les moyens nécessaires "en fonction de l'évaluationdes risques et des caractéristiques des services suivis".
Hervé Moreau, secrétaire national du Snes-FSU, dénonce un recul, alors que les postes ne sont pas tous pourvus aujourd'hui1 . "A l'Education nationale, pour 450 postes réglementaires, nous ne disposons que de 70 médecins de prévention, dont seulement environ la moitié sont qualifiés en médecine du travail", déplore-t-il.
Visite quinquennale fantôme
Une autre...
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En 2017, les médecins de prévention représentaient 606,57 équivalents temps plein, contre 700,24 en 2016.
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