La souffrance psychique bientôt mieux reconnue ?
Le rapport rendu par la mission d'information parlementaire sur le burn-out propose plusieurs mesures visant à faciliter la reconnaissance des troubles psychiques liés au travail. Les parlementaires envisagent à terme la création d'un tableau.
La reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle, ce n'est pas pour tout de suite. La mission d'information parlementaire sur le syndrome d'épuisement professionnel a rendu public son rapport le 15 février et ses 27 propositions restent prudentes sur le sujet. La mesure phare concerne l'accès au système complémentaire de reconnaissance des maladies professionnelles. Actuellement, les victimes de troubles psychiques liés au travail, comme pour toute pathologie ne figurant dans aucun tableau, doivent présenter un taux d'incapacité permanente partielle (IPP) de 25 %. Ce qui est quasiment impossible. Afin de faciliter la reconnaissance de ces troubles, le rapport propose donc, dans le cadre d'une expérimentation sur une durée limitée, d'abaisser ce taux à 10 % ou de le supprimer.
"Si on lève le frein de ce taux de 25 %, on peut supposer que le nombre de dossiers va croître de façon importante", estime Gérard Sebaoun, député socialiste (Val-d'Oise) et rapporteur de la mission. En 2015, seuls 418 cas d'affections psychiques d'origine professionnelle ont été reconnus. Pour répondre à la croissance prévue des demandes et éviter un allongement des délais d'examen, les...
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