Le travail, invité trop discret de la campagne électorale
Les résultats des enquêtes sur les conditions de travail et leurs effets sur la santé sont peu brillants et incitent à espérer une politique du travail. Las ! La plupart des candidats à la présidentielle ont omis d'inscrire ce thème dans leur programme.
de rares exceptions près - qu'on ne va pas souligner ici -, les candidats à la prochaine élection présidentielle, ou aux primaires qui la précèdent, laissent à l'arrière-plan les questions du travail. Quand elles sont évoquées, c'est sous un angle comptable : le niveau du chômage, le "coût" du travail ou des licenciements, la durée hebdomadaire, les années de cotisation pour la retraite, sans oublier le compte pénibilité, que certains ont pris pour cible. Du travail lui-même, ses conditions, ses effets sur la santé, les marges d'action de celles et ceux qui le réalisent, voire la qualité de ses résultats, il est peu question.
Pas de recul des contraintes et nuisances
La période se prête pourtant à ce qu'on développe sur ce sujet la réflexion et l'action politiques, ne serait-ce qu'en explorant deux champs de connaissances, fondamentaux pour elles, ou qui devraient l'être : l'histoire et la géographie.
L'histoire, d'abord. La relative indifférence du débat politique aux questions du travail pourrait laisser penser que le gros des problèmes, dans un pays comme le nôtre, appartiendrait au passé. Une idée courante est, par exemple, celle d'un recul des contraintes et...
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