
Des valeurs limites d’exposition pour le dioxyde de titane ultrafin
L’Agence nationale de sécurité sanitaire recommande des valeurs limites d’exposition professionnelle pour les nanoparticules de dioxyde de titane, cancérogène possible pour l’homme. Une avancée importante dans la prévention des risques liés aux nanomatériaux.
Pour la première fois en France, un nanomatériau devrait faire l’objet de valeurs limites d’exposition professionnelle. C’est en tout cas la recommandation de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) à propos du dioxyde de titane sous forme nanoparticulaire ou TiO2-NP, dans un avis rendu public début mars. Avec 17 000 tonnes produites ou importées en France chaque année, il s’agit de l’un des nanomatériaux les plus utilisés en secteur industriel (peintures, vitrages autonettoyants, cosmétiques, plastiques, textiles, etc.). Très recherché pour ses propriétés d’absorption des rayonnements ultraviolets et photocatalytiques, qui permettent la décomposition de certains polluants, « il constitue de ce fait une source d’exposition potentielle importante en milieu professionnel », souligne l’Anses dans son avis. Or cette substance chimique a des effets toxiques sur la santé. Elle peut, notamment, causer une inflammation pulmonaire et engendrer ainsi l’apparition de cancers1
- 1En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer a classé le TiO2 dans le groupe des substances cancérogènes possibles pour l’homme. Dans l’alimentation, le dioxyde de titane, très utilisé sous forme d...
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