
Pendant la crise, la dégradation des conditions de travail se poursuit ! Alors que la France a les yeux braqués sur l'ascension des courbes du chômage et la multiplication des restructurations, en coulisse, là où ne vont pas les caméras de télévision, il faut bien continuer de produire... avec moins d'ouvriers. Si ceux qui viennent de perdre leur emploi ont toutes les " chances " de perdre aussi leur santé, les " survivants " vont aussi devoir affronter l'intensification du travail liée à la réduction des effectifs, avec son cortège de troubles musculo-squelettiques et de souffrance mentale. Armer les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), afin qu'ils s'opposent à la dégradation des conditions de travail de ces " survivants ", permettrait de peser sur les plans sociaux.