Partir chaque matin à la chasse aux bureaux les mieux équipés, ranger son matériel tous les soirs, porter un casque antibruit pour réussir à se concentrer dans un open space surpeuplé… Quand ils ne visent qu’à rogner sur les coûts ou privilégient le design au confort, les espaces partagés soumettent les salariés à de nouvelles contraintes.

Vendu par les directions comme une organisation favorisant l’agilité et la transversalité, le flex office se révèle à l’usage très contraignant pour la qualité du travail et des relations sociales. Les représentants du personnel peuvent s’appuyer sur la procédure de consultation pour limiter la casse.

Consultants, architectes et autres « space planners » accompagnent les entreprises dans la conception et la réalisation de leurs projets de flex office. Avec des méthodes et des priorités parfois défavorables aux intérêts des salariés. Troisième article de notre dossier « Flex office : comment éviter la lutte des places ».

Du scriptorium des moines copistes au « clean desk » d’IBM, les espaces ouverts de travail ont connu des siècles d’expérimentations qui n’ont pas toujours visé la réduction des coûts. Second volet de notre dossier « Flex office : comment éviter la lutte des places ».

De plus en plus répandu depuis la crise sanitaire, le flex office modifie en profondeur le quotidien des salariés. Seule une réflexion constamment renouvelée entre l’aménagement de l’espace, l’activité et les usages, à l’échelle des équipes, permet de préserver les conditions de travail. Premier volet de notre dossier « Flex office : comment éviter la lutte des places ».